Le défi de croissance interne et externe est généralement une réalité pour toutes les entreprises. En effet, la croissance est primordiale au développement durable et à la survie des organisations et des entreprises. Chacune des organisations et entreprises dispose d’un potentiel de croissance distinct, mais seulement quelques-unes d’entre elles parviennent à en avoir le potentiel total. Par ailleurs, la croissance externe représente le développement d’une entité à l’extérieur de son organisation, c’est-à-dire qu’elle se rapproche des autres entités. Elle implique donc toutes les activités opérationnelles qui mènent à l’acquisition d’une nouvelle société afin de renforcer rapidement son développement.
Croissance externe : C’est quoi ? Quelles sont les modalités ?
Généralement, la croissance externe désigne une stratégie optimisée qu’adoptent les entreprises pour assurer son développement qui s’appuie sur une conciliation avec une autre entreprise. Il s’agit ici d’intervenir sur les décisions d’une entité cible, ou même de la surveiller entièrement afin de bénéficier de synergies. En réalité, la croissance externe diffère de la croissance interne, qui se concentre seulement sur l’exploitation des ressources internes à l’entreprise pour assurer son développement.
La stratégie de croissance externe se centralise principalement sur trois axes principaux. Premièrement, avec la prise de participation, permettant à une société d’acheter une part du capital d’une autre société jusqu’à plus de 10%. En effet, elle ne pourrait pas encore la contrôler totalement mais pourrait réagir face à ses décisions stratégiques à partir de ses droits de vote. Deuxièmement, avec la fusion, c’est le rapprochement de deux sociétés (en réunissant leurs patrimoines et activités) pour n’en former qu’une seule. Par exemple, juridiquement, les sociétés A et B se dissolvent et une nouvelle société C est apparue. Et troisièmement, avec la fusion-absorption, pendant laquelle une société contrôle totalement une autre société. Par exemple, la société A absorbe la société B pour devenir A, dont B disparaît juridiquement.
Pourquoi adopter une stratégie de croissance externe ?
Pour une entreprise, l’adoption d’une stratégie de croissance externe est réellement importante afin d’en tirer beaucoup d’avantages. Elle permet donc l’acquisition de nouvelles compétences, à l’aide du rassemblement du savoir-faire de deux entités différentes dans le but d’élargir ses horizons et de développer ses ressources. La stratégie de croissance externe permet aussi à l’entreprise de s’implanter à l’étranger, tout en prenant possession du portefeuille client, en rachetant des affaires locales, en franchissant les barrières administratives et culturelles, etc. De plus, elle permet la réalisation d’économies d’échelle avec l’union de deux activités distinctes afin de profiter d’une diminution des coûts de production et de recevoir plus de compétitivité sur le marché. Par ailleurs, cette stratégie de croissance externe rendra ainsi un développement rapide sur le marché afin d’accroître la part de marché de deux sociétés fusionnées. Grâce aux produits et services supplémentaires, ceci permet donc de procurer plus de chiffres d’affaires. Par conséquent, il y aura une diminution du pouvoir de négociation des fournisseurs et des clients, et un élargissement de sa présence géographique et de sa clientèle.
Choisir une bonne stratégie de croissance externe
Plusieurs formes sont à prendre en compte dans le choix de sa stratégie de croissance externe :
L’acquisition d’entreprise : elle offre un réel gain de temps avec lequel la société pourrait conquérir immédiatement des parts de marché et développer aussi sa visibilité auprès de ses nouveaux clients et partenaires. En outre, la croissance externe assurera la diversification des activités sans recourir à un investissement massif. Toutefois, en rachetant un concurrent, elle peut bénéficier des salariés compétents et des contrats pérennes. Cette procédure offre donc la possibilité de réaliser des synergies, mais aussi de rationaliser les coûts en termes de matières à acheter. D’un autre côté, le rachat d’un fournisseur assurerait une bonne maîtrise au niveau de sa chaîne de production.
L’accord de partenariat : cette stratégie est moins coûteuse et moins rigide qu’un rachat, dont cette liaison englobe divers horizons de collaboration, qui peut dégager une inter-relation assez particulière. Ainsi, à cela s’ajoute également la formation de nouvelle offre collective et l’acquisition de nouvelles compétences.
La fusion d'entreprises : elle permet de rassembler les patrimoines et les activités de nombreuses sociétés pour n’en créer qu’une seule. Cette procédure peut aboutir donc à l’absorption d’une firme par l’autre ou à la création d’une toute nouvelle entité.